Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
XXXIII
La brume revient à Marseille mais s’estompe rapidement. Matinée tranquille à la maison. On s’habitue vite, même si ce qui motivera vraiment le retour c’est justement de retrouver sa maison, son lieu à soi.
Sur le départ. Le Dugommier est fermé pour l’Assomption, nous montons jusqu’à Café l’Écomotive devant l’escalier monumental de la Gare (...)
XXXII
Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
« Figure centrale du néoréalisme italien, Zavattini (...)
XXI
Départ d’Erbalunga en bus. Journée à Bastia. Le ciel se lève peu à peu. Traversée en bateau. Chaleur sur le pont. Avec Caroline nous filmons le départ du port. Toujours cette émotion de voir l’île s’éloigner lentement. Sur la pointe du Cap Corse, l’Île de la Giraglia. Un rideau de pluie d’une incroyable densité. À travers les nuages, le soleil colore (...)
XX
Montée vers Castello pour observer le Couvent des bénédictines, en contrebas dans la vallée. À la maison, en écoutant Altamiria Oriole de Woodkid, extrait de l’album For the Birds volume 3, se mêle la trille répétitive de l’oiseau qui tous les soirs chante dans le pin parasol du jardin voisin.
Rater l’aube de peu, le soleil se lève, sa lumière (...)
XIX
Journée pluvieuse. Ciel blanc, lumineux. Préparations de nos valises. Cette image contient peut-être... L’image peut gagner en son ce qu’elle n’a pas en visibilité. Dans la soirée, une forme noire attire mon regard recroquevillée au sol. Une araignée. Je la surveille pendant un long moment avant de m’apercevoir qu’il s’agit d’un fil noir (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il n’y a pas de but précis, d’intention à ce qui me (...)
XV
Le clapotement de l’eau sur une barque, une odeur de crème à bronzer, on se retrouve propulsé dans le Berry. Sur le Bassin de la Villette, prendre un café avec Caroline. La chaleur du soleil sur ma peau. Une petite fille traine les pieds sur le sable. Sa mère l’engueule tandis que je lui souris devant le nuage qui m’aveugle. Dans notre jardin, le (...)
Aftersun de Charlotte Wells est l’histoire de Callum, un père divorcé et dépressif qui part en vacances dans une station balnéaire en Turquie avec Sophie, sa fille de onze ans avant qu’elle ne retrouve le chemin de l’école, en Écosse.
Les images des séquences tournées par Sophie avec sa caméra miniDV, comme les moments de complicité et de tensions entre (...)