
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Et si écrire n’était que différer le texte ? Chaque chose est comme au bord d’un précipice. On laisse derrière soi l’événement muet. Savoir qu’on traverse un songe dont le pire accident puisse être : ajouter un mot. La peur comme une pensée sans fondement. Démontrer qu’un autre chemin est possible. Savoir ce que l’on donne, pour ne pas s’égarer.
Chemin de Halage, Pantin, dimanche 4 mars 2012, 11h30. Et si écrire n’était que différer le texte ? Éloge de l’escrivaillerie... (Lambert Schlechter)
Rue Pierre Dupont, Paris 10ème, lundi 5 mars 2012, 12h45. Chaque chose est comme au bord d’un précipice.
Tour du blog en 96 phrases (Didier da Silva)Restaurant japonais Osaka, Boulevard Charles Gay, Melun, mercredi 7 mars 2012, 12h30. Savoir qu’on traverse un songe dont le pire accident puisse être : ajouter un mot. 691. savoir (L’homme sans réseaux)
Rue de Lyon, Paris 12ème, jeudi 8 mars 2012, 8h40. La peur comme une pensée sans fondement. Devenir Vouivre (Cécile Portier)
Arrêt de bus, Place de l’Odéon, Paris 6ème, vendredi 9 mars 2012, 10h45. Démontrer qu’un autre chemin est possible. La polémique tue la lumière... (Franck Queyraud)
Rue de Lyon, Paris 12ème, samedi 10 mars 2012, 9h. Savoir ce que l’on donne, pour ne pas s’égarer. 1.e2-e4 sur quelques(s) chose(s) (Mathilde Roux)