DARK NIGHTS OF THE SOUL
Vendredi 9 octobre 2009

Couleurs, formes, images, collages, accidents s’inscrivent dans une dynamique du décloisonnement. Sans solution de continuité, comme un film où le montage fait alterner deux séquences que tout sépare. Combien de portes ? Je n’ai plus les clés. Avec le temps, le talent est devenu une industrie. C’est tout dire. Le monde s’est ouvert à mes oreilles, transformant du coup ma perception de l’endroit où j’ai grandi et du monde en général. Et les itinéraires comme des passes, quand ont-ils acquis leur vertu magique ? Nommer, désigner, raconter sans un oubli. La porte est fermée, je suis devant la porte. Pas étonnant, depuis mois dehors ne m’intéresse pas.