
Le véritable ennemi, c’est l’esprit réduit à l’état de gramophone. Habiter l’instant. Être là, très là. Quand l’espace manque, il faut faire preuve d’imagination. Mais un peu plus tard ça pourrait changer. Comme quoi il y a à faire au cœur de ce qu’on nous dit désastre. Et cela reste vrai que l’on soit d’accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. Osera-t-on ensuite le dire dans un autre contexte ? Démarche traverse, entre bifurcations, traces et impensé. Sur un rythme parfois ordonné, parfois syncopé : épreuves conceptuelles sans terre promise au bout du périple. Il n’est pas question d’atténuer la division, aussi conflictuelle soit-elle, mais, bien au contraire de porter au plus haut point les zones de tension et de rupture. On peut encore attendre un peu.