Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilDans ce récit fragmenté, éclaté, polyphonique, des femmes prennent la parole, dans un nous explosé. On entend leurs voix trop longtemps détournées ou retenues, qui s’entremêlent, pour faire entrer par effraction dans la parole ce qui en a été toujours exclu, dire l’immense violence et les infimes douleurs. Et comment cet intime, le corps, le désir, la honte, appartient toujours déjà au monde, par les fantasmes, les discours et toutes les violences qui l’ont façonné et qui le hantent.
Comme la chienne, (...)