Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilJe conduis. Lorsque je conduis je laisse mon esprit divaguer et se perdre en chemin. Il associe presque malgré moi des images et des souvenirs, des paysages et des émotions, dont je ne cherche pas à contrôler le flux incessant, la plupart du temps je ne parviens pas même à comprendre ce qui unit cet ensemble disparate, cette combinaison d’images sans lien apparent. Des images qui déclenchent en moi un récit apocryphe qui chemine sans retenue. Un récit qui s’écrit en filigrane, composé de ces images (...)