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Voyage à Naples (7ème jour)

L’arrivée à Capri en funiculaire.

La villa Jovis est un site archéologique sur lequel se trouvent les vestiges de la probable résidence permanente de l’empereur Tibère, après son abandon de sa villa de Sperlonga. Située à 334 m d’altitude, sur un éperon rocheux du mont Tiberio, son belvédère permet de visualiser tout un panorama qui va de la baie de Naples et le golfe de Salerne jusqu’aux terres du Cilento.

Le jardinier nous salue avant de retourner à son jardin en passant devant son oratoire et ses citronniers.

Nous croisons des chèvres sur notre chemin. L’étymologie du nom de Capri remonte aux anciens colons grecs qui furent les premiers habitants de l’île. Il ne dérive donc pas du latin (capreae = chèvres), mais du grec ancien κάπρος (kapros, sanglier.

Les ailes nord et est du bâtiment abritaient les appartements privés de l’empereur, du côté ouest sur trois niveaux se trouvait le quartier des serviteurs, tandis que l’aile sud accueillait l’atrium et l’espace thermal. Plus au sud, isolée de la villa, se dresse la tour du phare utilisée sans doute pour communiquer par signaux optiques avec la flotte impériale basée à Misène.

La Casa Moneta serait un bel endroit pour prendre le temps de découvrir l’île.

Les oiseaux, surtout les petits passériformes, sont les hôtes les plus bruyants de la végétation, avec leurs chants, qui jouent avec le bruit des vagues qui se brisent contre les rochers.

Arbres dont les petites fleurs roses poussent le long du tronc.

Le compositeur français Claude Debussy, bien que n’ayant jamais mis les pieds à Anacapri, intitula l’un de ses préludes du premier cahier, le cinquième, « les collines d’Anacapri » en hommage à la commune.

C’est en nous baladant un peu au hasard au cœur de ce petit havre de paix que nous découvrons l’église San Michele.

Dans l’église San Michele se trouve un extraordinaire pavement en majolique, exécuté à Naples en 1761 par Leonardo Chiaiese, où l’on reconnaît Adam et Eve chassés du paradis après le péché originel.

Sortant de l’école les enfants (souvent en survêtement bleu) jouent sur la place d’Anacapri.

Vieil homme rentrant chez lui dans une ruelle d’Anacapri. Le suivre pour aller à sa rencontre ?
La gare des bus et des taxis de Capri pour Anacapri est un joyeux cafouillis.

Dans l’attente du funiculaire à Capri, chacun est plongé dans ses rêveries.



Plage de galets gris et ronds comme du riz italien.

Les bateaux de pêcheurs sont au repos dans le port de Capri pour entrer dans le tableau.

Vendeur sur le Port. Son regard un peu perdu m’attire plus que sa marchandise.




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