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And then comes the night
XIV Temps gris. J’apprends la mort du compositeur japonais Ryūichi Sakamoto. C’est comme une panne de son, un arrêt sur image, quelque chose surgit qui était déjà là. Feuilleter doit être un peu comme respirer à fond. Symétries, coïncidences, répétitions, effets de miroirs, écrans. Caroline et Alice terminent la lecture de Rien que les heures. Lassitude. (...)
Journal du regard : Mars 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Pour mon anniversaire, nous retournons avec Caroline (...)
Quite a way away
XII Les actes qui se produisent si naturellement qu’on ne peut s’imaginer avoir été à même, un jour, de réfléchir ; si naturellement, à croire que les actes d’un être humain sont les pensées du monde. Lecture. Le ciel se dégage en fin de journée. Dans le silence que seule peut expliquer la nuit. Concert de pépiement d’oiseaux dans le jardin printanier. (...)
Going steady
XI Levé tôt. Ville déserte. Déménagement de cartons. inventaire des livres de la bibliothèque d’Anne-Marie Garat, avec ses filles et ses proches, dans un atelier d’artiste. Les livres s’accumulent sur les grandes tables : livres d’art (peinture, photographie, cinéma), ouvrages d’histoire, romans et bandes dessinées. Les souvenirs affluent dans cette (...)
Where we were
X Cinéma avec Alice. Aftersun, un film de Charlotte Wells sur la relation entre une fille et son père. Une dizaine de personnes dans le cinéma. Au fond de la salle, deux vieilles ne peuvent s’empêcher de s’interroger à voix haute sur ce qui se passe dans le film. Il va se suicider ? C’est un suicide, non ? Sur le quai de Seine, les lumières (...)
Journal du regard : Février 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je n’ai pas de chien, ni de chat. Je ne les supporte (...)
Dig it to the end
VIII Revenir avec Caroline sur les lieux d’une précédente promenade en solitaire. Chapelle Charbon. En quelques mois le lieu s’est dégradé. Vitres brisées sur le chemin. Un jeune garçon s’amuse à faire rouler son skateboard rouge sur un banc en bois. La peinture d’un mur qui s’écaille et laisse apparaître la forme d’un pays imaginaire ou ma silhouette (...)
A light for attracting attention
VII Temps gris, ciel blanc. À l’arrêt. Travail à la maison. Caroline reçoit un message pour aller manger de la Polenta Corse en banlieue parisienne. Avec Alice nous mangeons rue Marie et Louise. Pizza Diavola. Bière pression Moretti. Sur le canal les mouettes se battent pour un morceau de pain. Leur vol au ras de l’eau, leurs cris éraillés et (...)
Days as echoes
VI Le vent froid chasse les nuages. Restaurant thaïlandais. Repas de famille. Larmes du tigre. Vaguelettes étincelantes à la surface du canal Saint-Martin. Du monde assis sur les quais discutant au soleil. Nuages roses qui virent oranges dans le ciel bleu nuit. Les phares blanc des voitures. Un homme dort sur le trottoir, devant une bouche d’air (...)
Blue bird tone
V L’heure du départ. Au dernier moment. Presser le pas. Acheter un ticket SNCF à la Gare Magenta pour aller à Combs-la-Ville. Une jeune femme souriante derrière la vitre de son guichet parce que la machine est hors service. Dans le train, impossible de se concentrer sur la lecture de mon livre. Les conversations des passagers dans le wagon qui (...)

Paris
LIMINAIRE le 31/10/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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