Depuis quelques jours, j’écoute en boucle la playlist Rewind 2016 de Jérôme Denis sur Scriptopolis) Ce qu’il en dit est tout un programme :
« J’ai lu des textes, j’ai vu des danses. Des corps grandir. Des visages s’affirmer. Des mots et des fous rires. Leur chaleur nous guide dans la bruine et le vent qui ne s’arrête jamais. Leurs étreintes nous (...)
« Je t’ai vu en ville aujourd’hui, dit l’écrivain lentement claquant de la langue pour goûter le vin qu’il venait de boire. Tu avais changé. Quand je te rencontrais, de temps en temps les autres fois, tu étais toujours pareil et pourtant je te voyais chaque fois autrement — c’était bien. Mais aujourd’hui tu avais changé parce que tu essayais désespérément (...)
Je ne me souvenais plus être déjà venu à Metz, c’était il y a sept ans, au mois d’octobre 2009, j’intervenais à la bibliothèque de Nilvange en Moselle pour présenter Publie.net et animer des ateliers d’écriture numérique pour lesquels nous avions créés un blog spécifique sur Tumblr.
En rentrant de cette intervention, je devais faire une halte à Metz pour (...)
Revenir à une écriture plus directe, mobile, au quotidien, reprendre le journal laissé (trop longtemps) à l’abandon. Y évoquer des choses vues (aussi bien dans la rue qu’en vidéo), extraits de livres que je lis, extraits de musique que j’écoute, de vidéo que je consulte, et tout ce que je lis sur Internet où je passe le plus clair de mon temps, pour mon (...)
L’artiste Anaïs Ibert est photographe, cinéaste, elle réalise également des collages à partir de journaux et de magazines découpés.
Dans ce travail de découpage l’artiste se concentre sur des détails, des images dans lesquelles elle cadre, soulignant un geste suspendu dans son mouvement, isolant un regard, un sourire, montrant un oiseau qui s’envole, (...)
Tous les jours, souvent même plusieurs fois par jour, se rendre au même endroit, à l’évidence s’y rendre, comme on dirait à bon escient s’y abandonner, abonnés, car nous ne pouvons plus nous en passer, lieu devenu incontournable, comme nous avons besoin de ce temps là, de cette activité là, une respiration dans la journée, une parenthèse, il faut sans (...)
Tout a commencé par des promenades quotidiennes sur les quais de l’Île Saint-Louis. « Le tour de cette île est devenu délicieux pour moi. Tous les jours y sont inscrits sur la pierre : un mot, une lettre exprime la situation de mon âme ». [2] Je n’osais plus y retourner sans toi. Inscrire et réinscrire pour que rien ne soit effacé. Rétif de la Bretonne (...)
La valeur des mots. Celle qu’on leur accorde. Leur poids face à celui des photos pour reprendre le slogan d’un journal que je ne lis pas. Le poids des mots, le choc des photos. Les images nous envahissent au quotidien. Et les mots sont à la traîne.
Des mots sans image, dans ce blanc laissé, cette béance, ce jeu dangereux, d’incertitude et de doute, (...)
Il y a des auteurs pour qui l’atelier est un lieu privilégié, une opportunité, une perspective d’expérimenter ce que seuls ils mettraient sans doute plus de temps à aborder, ou qu’ils affronteraient différemment, un temps qu’on prend pour écrire dans un cadre collectif. Un lieu d’échange, de partage, même si ce qu’on écrit, et peut-être même pour ces (...)
En sortant de notre immeuble avec ma plus grande fille, celle-ci remarque un imposant nuage de fumée noire qui s’échappe du haut du parking à voitures de l’agence de location Avis qui se trouve juste derrière chez moi. À peine le temps de lever la tête vers l’immeuble, de sortir mon iPhone et voilà qu’au moment de prendre la photo une immense flamme (...)