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Mercredi 17 février 2010

Un ensemble de rues et d’impasses qui s’enchevêtrent et dans lesquelles on ne s’aventure jamais sans redouter un traquenard. Une démarche expérimentale. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas. Rhythme est devenu rythme. Ce qui est dur, c’est de savoir que j’étais prêt pour cette compétition. Imaginez, on écrirait porter, portée, portées, portai, portait, portaient avec deux graphies : porté et portè. C’est-à-dire renforcer, autant que possible, les régularités. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas. Nous ne croyons pas au grand soir orthographique. On émet des hypothèses sur la façon de le régler, on les expérimente en les testant et on valide la plus cohérente. C’est l’épineuse question à l’ordre du jour. Un exemple ? Je ne fais pas une seule erreur aux entraînements. Et j’arrive dans le programme, j’en fais deux. Examiner l’impact dans ses ultimes détails. Il y a donc deux possibilités. Et bien, c’est une de trop ! On analyse chaque problème sous plusieurs angles : Le doublement de consonne après le e constitue l’une des grandes difficultés de la discipline, répondant à des règles compliquées assorties d’un régiment d’exceptions. Ce qui est dur, c’est de savoir que j’ai tout perdu, a-t-il déclaré plus tard devant la presse. Nous voulons remplacer ce dédale par de grandes avenues où l’on circulerait aisément. C’est le frémissement d’une reconnaissance. La nuit est tombée, la séance est levée.


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