Un temps horizontal, presque létal, sans tension ni risque de chute.
La réalité à la fois complexe et mouvante du corps contemporain participe à des logiques qui sont bien plus profondes et qui ne peuvent se résumer à des considérations exclusivement esthétiques.
Walter Ernest Yeo O’Neil était marin lors de la Première Guerre mondiale, mais il est (...)
Sixième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du visage et de l’injonction de Jabès qui sert de consigne : « Je n’ai jamais décrit votre visage. »
Je vais tenter de (...)
Des fenêtres nous suivent, restent et collent, des milliers de visages.
« Il y a que cela me regarde. Il y a qu’elles me dissolvent, que je perds énormément à parcourir ces photographies, comme devant toute face réellement ouverte je crois que l’on s’absout, que l’on disparaît, que l’on s’évase. »
Face, Louis Imbert, Publie.net
C’est à peine si j’ai (...)
Ce matin, au petit-déjeuner, comme à mon habitude, je consulte mon compte Twitter et je découvre ce tweet d’Emmanuelle Gabory accompagné de cette belle photographie : La nuit, je veux parler avec l’Ange.
Le visage de l’Ange, photographie d’Emmanuelle Gabory
Tout à coup, sans prévenir, une image me revient très nettement en mémoire, je mets quelques (...)
Le projet consiste en une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’un récit numérique via Twitter.
Séance n° 4 :
Atelier n°1 :
La répétition du terme je pense à toi agit comme un déclic, un irrésistible élan, qui permet d’écrire à (...)
Harry Callahan, Providence, 1984
La méthode de Harry Callahan était de se balader tous les matins dans la ville où il vivait pour y prendre de nombreuses photographies. Je fais de même. Je veux voir combien de photographies différentes je peux rassembler en jouant avec les variations d’une même idée. Et passer ensuite toute mon après-midi à faire (...)
C’est l’automne, l’air est doux, on dirait la fin de l’été, l’hiver viendra subitement, et la neige avec lui, par surprise, un matin de novembre. Nous marchons l’un à côté de l’autre. D’un même pas. Nos bras le long du corps, se touchent, caresses discrètes, complices. Le ciel est bleu. Soleil étincelant. Rue droite aux immeubles hauts d’un côté, trois (...)
L’innocence s’acquiert au fil de l’instinct. La mémoire choisit, elle retient ou efface, le souvenir appelle et l’oubli nous aveugle. Sa bouche ressasse, elle essuie les traces. Ici, pour vous, je passe et moi ici j’ai peur. Pas le droit de chercher par vous-même la vérité des faits. Le pli marque donc une limite interne. Il faut l’entendre dans le (...)
Faces, de Louis Imbert sur Publie.net
« Le visage humain n’a pas encore trouvé sa face. »
Antonin Artaud Autoportrait d’Artaud
Faces, est le premier ouvrage de Louis Imbert. Né en 1982 à Suresnes, journaliste, il a travaillé en Iran, en Asie Centrale et en Afghanistan pour la presse écrite et la radio. On peut le suivre sur (...)
« Quoi qu’elle donne à voir et et quelle que soit sa manière, une photographie est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. »
Roland Barthes, La chambre claire, 1980.
Le dernier numéro de la revue de création d’ici là diffusée en juin 2011 sur Publie.net avait pour thème le temps : Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe (...)