« Ce qui a le plus changé dans ma vie, c’est l’écoulement du temps, sa vitesse et même son orientation. Jadis chaque journée, chaque heure, chaque minute était inclinée en quelque sorte vers la journée, l’heure ou la minute suivante, et toutes ensemble étaient aspirées par le dessein du moment dont l’inexistence provisoire créait comme un vacuum. Ainsi le (...)
Va-t’en va-t’en c’est mieux pour tout le monde, est le premier ouvrage de Christophe Grossi :
« Quoi qu’elle donne à voir et et quelle que soit sa manière, une photographie est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. »
Roland Barthes, La chambre claire, 1980.
Le dernier numéro de la revue de création d’ici là diffusée en juin 2011 sur Publie.net avait pour thème le temps : Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe (...)
Sobre et cependant baroque, l’église Saint-Clément offre ses siècles d’histoire aux visiteurs attentifs. Jusqu’en 1812, les morts sont inhumés dans l’église. À partir de cette année là on utilisera le cimetière. À l’entrée gauche de celui-ci, on observe une pierre scellée dans le mur où il est écrit : Hodie nobis ; Cras Vobis, ce qui veut dire : « Aujourd’hui (...)
Le septième numéro de la revue d’ici là est consacré au temps :
« Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris.
« L’écrivain n’a pas pour tâche de créer du nouveau de l’original, mais d’être expert dans l’art de l’imitation. Imiter, c’est, avons-nous dit, mimer un affrontement pour combler le manque, l’écart, (...)
Pour ses dix ans, l’association Remue.net m’invite à présenter à la médiathèque Marguerite Duras, Paris 20ème, la revue de création d’ici là.
Samedi 15 janvier 2011 à partir de 14h30 à la médiathèque Marguerite-Duras : 115, rue de Bagnolet, Paris 20e : demandez le programme !
J’ai déjà présenté largement la revue sur ce site et notamment son dernier (...)
Le sixième numéro de la revue d’ici là est consacré à la création :
« L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement.
C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. Joël Bousquet a écrit : ce paralytique a fait un trou dans (...)
PARCOURS
Né en 1969 à Ris-Orangis, Philippe Diaz vit et travaille à Paris. Bibliothécaire à la bibliothèque François Villon. Chargé d’enseignement à Sciences Po Paris, de 2012 à 2018. Il coordonne entre 2020 et 2022, une journée d’échanges sur la création littéraire et poétique à l’heure numérique au Mac Va, dans le cadre du festival Les échappées proposé (...)
Le sixième numéro de la revue d’ici là est consacré à la création :
L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement.
« L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement.
C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. (...)
L’idée de cette revue est de jouer la carte d’une lecture écran, et de former, notamment autour des auteurs dont les textes numériques sont diffusés sur la plateforme publie.net, mais pas uniquement bien sûr, un ensemble éditorial où se confrontent l’image, le texte et le son.
Plusieurs numéros sont lancés parallèlement chaque année, sous forme de (...)