Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images.
Anima Sola #14
Je marche, je sens que c’est ça le monde. Je reste en retrait. J’entends le bruit d’une porte qui se referme derrière moi. Je sursaute La sensation de l’air tiède sur ma peau. La vue d’un nuage solitaire (...)
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images.
Anima Sola #13
La fascination du feu. Il sait qu’il ne doit pas allumer de feu en forêt, c’est dangereux. Il aime jouer avec le feu. C’est plus fort que lui. Le craquement de l’allumette dans l’obscurité. La flamme (...)
XXXV
Caroline me coupe les cheveux. Gare du Nord. RER D. Repas à Combs-la-Ville chez mes parents avec Alice et Caroline.
Fin du montage et du mixage de mon journal du regard. Écriture du texte et enregistrement dans la foulée. Je ne sors de la maison que pour faire quelques courses.
Anniversaire d’Alice. 25 ans. Walter Benjamin dit qu’il ne (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
XXXII
Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images.
Anima Sola #9
Encore une journée qui touche à sa fin. Cet effondrement est aussi soudain qu’effrayant. Certains jours en ville s’écoulent sur moi sans laisser le moindre impact. Dans la foule des passants. Je devine un (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
« on ouvre des chemins
autant de couloirs
autant (...)
XXIX
Mes parents à la maison. Nina cuisine. Petits légumes farcis. Glace noisette, chocolat. J’écoute By heart, la pièce de Tiago Rodrigues sur France Culture. Sonnet 30 de William Shakespeare, traduit par Charles Garnier. Cet exercice tiré du sommeil des souvenirs d’enfance. Quand je fais comparoir les images passées / Au tribunal muet des songes (...)
XXVIII
Gris de l’orage qui ne vient pas. Pluie discrète. Dès que le soleil revient la chaleur s’installe à nouveau. Journée de travail. Le téléphone sonne, personne ne répond. La violence de cette sonnerie qui nous ramène à la réalité.
Promenade dans la relative fraîcheur du matin du côté de la rue Ordener. Il ne fait pas trop chaud à l’ombre. Dans la (...)
XXVII
Travail à la maison. L’enregistreur ne fonctionne plus. Les cartes mémoire sont automatiquement verrouillées à chaque fois que je les place à l’intérieur. Solution de replis. J’enregistre la voix off de mon film sur le dictaphone de mon ordinateur. Montage. Écouter, réécouter. Se rendre compte que certains détails ne nous sautent aux yeux qu’au (...)