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Les fils de la vierge, de Julio Cortázar
Paris a servi de décor à un très grand nombre de livres par le passé, aujourd’hui encore certains ouvrages contemporains décrivent la ville. De nombreux photographes, parmi lesquels Izis, Brassaï, Doisneau, Boubat, ont photographié des couples s’embrassant. Le lieu de ces baisers étaient souvent le cœur de Paris, au bord de la Seine, sur l’île (...)
Detroit
Peut-être là, à Detroit. Est-ce exagéré de dire que pour la première fois, je me sens chez moi, ici ? Pourquoi, pour les interstices, pour la dureté et la rumeur incessante ? Pour la vigilance ? Pour le temps qu’il faut ? Pour la résonance ? Le ciel puissant, qui arrive vite. La rue s’étire loin, ralentit la marche, et toujours les espaces entre, (...)
Ateliers d’écriture Master Ingéniérie du Développement Territorial
J’ai été invité récemment par Romain Lajarge, Maître de Conférence à l’Université Joseph Fourier de Grenoble, à mener, les 15 et 16 février, avec ses élèves du Master IDT-Ingénierie du Développement Territorial, des ateliers d’écriture. J’ai expliqué mon approche particulière de cet atelier dans un précédent article, et je voudrais ici restituer le résultat (...)
Le paradoxe de l’instant
Je me souviens, il progressait dans l’espace incertain en lançant au-devant de lui un ruban blanc lesté d’une pierre. C’est d’abord un texte qui est comme un fil conducteur. Pour être parcouru, l’horizon devait d’abord être fragmenté en petites unités praticables, à pied. La progression se fait par dévoilements successifs, mais chaque voile retiré s’ouvre (...)
Fondu au silence
En lisant le texte Longtemps de Joachim Séné, je ne pouvais qu’être sensible à cette mention de la phrase liminaire du livre Du côté de chez Swann, le premier tome de l’œuvre magistrale de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que (...)
Le retour : Candice Nguyen | The One Shot Mi
Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi) En savoir plus sur les Vases communicants Gare de Brest, photographie de Pierre Ménard
Au fil du temps
Je vais me promener, tous les chemins me conduisent au même endroit. Une voie sans issue. Je l’écoute me parler. Il y a eu un mot. Ce qu’il me dit : il y avait ces lits. Ces lits séparés. Elle m’a même dit qu’elle allait foncer dans l’arbre. Et je ne peux m’empêcher de voir cette image de la voiture accidentée contre l’arbre. Je poursuis mon chemin. Je (...)
Comprendre le jour
Vous êtes libre de ne pas entrer. Libre de vos mouvements. Ici, les histoires se confondent et se font écho. Dans ses girations, si terriblement matérielles que l’esprit s’en mêle, s’emmêle, c’est une machine à faire tourner l’esprit autour d’un centre qu’on n’a point vu. Existe-t-il vraiment ? Même pas sûr qu’il existe. Mais s’il n’existait pas, autour de (...)
Étranger en tout lieu
Étranger en tout lieu être partout chez soi. L’enthousiasme ou les projets d’avenir sont difficilement supportables en cette période de l’année. Sonne révolution qui oblige. Des éclats et désastres, énigme, évènement pur coupant au sommet des dunes. Ils avancent les enfants, par petits groupes ayant perdu leur cohérence à l’arrière, mais dont ils gardent (...)
Le ciel est sans nuage
L’air est un mur, la peau un barrage. On capte les bruits de loin, on observe le moindre geste. Chaud devant ! Pas touche ! Par moments la surface a besoin d’être enfin calmée. L’ampoule grattée jusqu’au sang, les raies blanches laissées par les ongles sur la peau hâlée, et toutes ces égratignures qui sont comme les signatures des grains de sable. Le (...)

Récit
LIMINAIRE le 15/04/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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