XXXX
Chaleur exceptionnelle pour la saison. 26°C à Paris. Fenêtres ouvertes toute la journée. Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été. Mes parents mangent à la maison ce dimanche. Caroline et Nina en cuisine. Lasagne et tarte au citron meringuée. Champagne et Haut-Médoc. Partie de cartes en famille. À plus de 80 ans mes parents, en pleine forme, (...)
XXXIX
Caroline et moi prenons le Bus 38 pour nous rendre dans le 6ème arrondissement. Visite de l’exposition de Stéphanie Hesse dans l’atelier Lardeur, rue du Cherche-Midi, sur les conseils d’Hélène Gaudy. Belles lumières dans l’atelier. Les couleurs des vitraux. Le calme du lieu retiré au bout d’une allée pavée. Retour par le Jardin du Luxembourg. Un (...)
XXXVIII
Retour à l’église Saint-Serge de Radonège avec Caroline. Le calme du lieu. La lumière sur la brique. Discussion avec une dame qui s’enthousiasme de la découverte du lieu grâce à son guide. Nous avons le même à la maison. Sur le retour nous entrons dans l’église Notre-Dame de l’Assomption des Buttes-Chaumont. Le prêtre explique l’histoire du lieu à (...)
XXXVII
Petit-déjeuner au Café Sunny, en haut de l’Avenue Mathurin-Moreau. Promenade à l’ombre des arbres du Parc des Buttes-Chaumont avec Caroline. Volets fermés pour se protéger encore une fois de la chaleur extérieure.
Un long silence dans l’immeuble me rappelle que je dois enregistrer la lecture du texte Histoire de ma peau de Sergio del Molino. (...)
XXXVI
Matinée à la maison. Caroline retrouve ses amies, anciennes collègues de travail, au Musée de la vie romantique. Je pars avec elle. Elle prend un Vélib devant la Gare du Nord. Je vais me promener au hasard des rues du 9ème. Au Palais-Royal les gens s’amassent sous les arcades et l’ombre des arbres pour se protéger de la chaleur. Louvre. Bords (...)
XXXV
Caroline me coupe les cheveux. Gare du Nord. RER D. Repas à Combs-la-Ville chez mes parents avec Alice et Caroline.
Fin du montage et du mixage de mon journal du regard. Écriture du texte et enregistrement dans la foulée. Je ne sors de la maison que pour faire quelques courses.
Anniversaire d’Alice. 25 ans. Walter Benjamin dit qu’il ne (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
XXXIV
Les rues vides de Paris ce dimanche matin. Visite avec Caroline de l’exposition “Aimer. Rompre” de Françoise Pétrovitch au Musée de la vie romantique. Magnifiques toiles peintes et lavis d’encre sur papier. Café et scone à l’ombre des arbres du jardin du Musée. En passant devant le Musée Gustave Moreau, je pousse Caroline à y entrer. Un lieu (...)
XXXIII
La brume revient à Marseille mais s’estompe rapidement. Matinée tranquille à la maison. On s’habitue vite, même si ce qui motivera vraiment le retour c’est justement de retrouver sa maison, son lieu à soi.
Sur le départ. Le Dugommier est fermé pour l’Assomption, nous montons jusqu’à Café l’Écomotive devant l’escalier monumental de la Gare (...)
XXXII
Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)