Facebook a dix ans. Personnellement, j’utilise Facebook depuis 2007.
Comme le rappelle André Gunthert dans son récent et passionnant article Facebook ou la rumeur du quotidien « cela fait bien moins de dix ans que son empreinte marque nos pratiques, puisque l’application n’a été ouverte au grand public qu’à partir de 2006, et que le décollage de sa (...)
Photographie de Sébastien Rongier
Cette image, je l’ai prise début janvier 2014. Passant devant ce petit parc, j’ai vu ce banc déserté. Puis, après quelques pas, j’ai fait demi-tour, j’ai attendu quelques instants. Et j’ai pris cette image. Un peu inquiet, un peu terrifié. Et plus tard, un peu amusé me rendant compte que l’image (celle vue, celle (...)
En 2012, j’ai pris une photographie tous les jours avec l’appareil photo numérique que j’avais sous la main (iPhone, iPad, Kodak, Canon, etc.) et je l’ai diffusée sur mon Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de chaque semaine, je (...)
À l’invitation de Stéphane Bikialo, je reviens cette année à la Faculté de Lettres pour assurer une série d’ateliers d’écriture sur le thème du travail, comme je l’avais fait en novembre et décembre 2009 à Sciences Po Poitiers et à la Faculté de Lettres.
Les résultats de cet atelier, dans leur forme sonore, et de celui que mène Stéphane Bikialo sur "quel (...)
Un court instant, mille mots. Le bonheur laisse un goût de défaite.
Nos liens à l’épreuve. Je te mets au défi. Les rapports seuls sont à fixer. Chaque jour nous revenons d’où nous mène notre amour. Vague après vague. Avant, après. Dans la nuit imaginée. Peut-être déjà ailleurs. Ne pas s’arrêter. Tourner la page. Peut-être que ça sauve ?
Ici rappelle (...)
Personne ne revient jamais vraiment de son enfance.
Tu restes au bord du temps. Comme en équilibre sur la margelle d’un puits. Les passants te dépassent, te frôlent, ils te dévisagent ou t’ignorent, mais tu sens leur présence pressée, le rythme de leur pas comme s’il s’agissait d’un pouls, leurs corps à contre-jour. Il y en a qui parlent tout seuls, et (...)
Si c’est demain, c’est aujourd’hui, hier inclus dans les poussières du ciel.
La ville est un corps vivant. Quand on y ajoute sans concertation et sans raison un corps malade, inutile ou inadapté, la ville (c’est-à-dire ses habitants et ses visiteurs accueillis ou rejetés) a vite fait de le détourner, de le transformer, ou le cas échéant, de le (...)
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ?
Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, dans les lieux affectés à un usage collectif, je ne cesse de croiser dans la rue en me promenant, au pied
des immeubles de bureaux notamment, des hommes et des femmes qui bravent les éléments, le vent, le froid, la pluie, (...)
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Je ne regarde plus la ville de la même façon. Ce qui attire désormais mon attention est ailleurs. La ville en cheval de bataille, chantier à ciel ouvert. Ce qui s’écrit plutôt que ce qui est écrit. La ville est un trouble. Un texte à trous. Chantier place de (...)
Comme une flamme en signe de conquête, mes rêves sont au monde.
J’ai vu apparaître en cette fin de semaine des petits bouts de papier un peu partout dans notre appartement à Paris, au début je n’y ai pas prêté attention, mes filles étant coutumières du fait, elles qui aiment se raconter des histoires (en chantant, en dansant, en dessinant des (...)