En cherchant à louer une chambre chez l’habitant, faute d’hôtel au village du Mauduit, en Franche-Comté, la narratrice, qui doit y rester quelques jours afin d’obtenir de la mairie l’autorisation pour ses étudiants en sociologie de consulter les archives communales de cette banale petite bourgade française, se fait accepter par une vieille femme qui (...)
L’importance des premières rencontres n’est plus à prouver, l’heure du rendez-vous qui approche, la tension monte, avec elle la peur de ne pas faire bonne impression, de ne pas être à la hauteur, donner de soi une image faussée, trompeuse, éloignée de la réalité. L’image que l’on a de soi. L’approche est tremblante, hésitante, le cœur battant plus fort, (...)
Mon affiche Les accolades éditée par Contre-mur est arrivée, tirée à 500 exemplaires, elle est imprimée en offset noir sur papier ivoire 120 gr. Format A1 (60 cm X 84 cm), vendue pliée en 8 au format A4. pour 2 €.
Lancement officiel le samedi 15 novembre à la librairie Le Lièvre de mars à Marseille, 21 rue des trois Mages.
« Un homme se propose la (...)
« I want to give a picture of Dublin so complete that if the city one day suddenly disappeared from the earth it could be reconstructed out of my book. »
James Joyce, Ulysse
Le héros en est Léopold Bloom, et l’action se déroule sur la journée du 16 juin 1904, de 8 heures du matin à 3 heures dans la nuit.
Le roman raconte la journée du 16 juin (...)
Découvrir par hasard sur Internet cet entretien de Gérard Depardieu à propos du Garçu de Maurice Pialat. « Le Garçu c’est simplement un testament pour son fils Antoine. » Entretien réalisé par Serge Toubiana le 30 avril 2003. Quelques mois après la mort du cinéaste. Et se sentir tout à coup happé par ce qui est dit et la manière avec laquelle l’acteur (...)
Depuis l’enfance, j’aime les œillets et la peinture. Je suis née à Toulouse. Mon père était huissier et ma mère libraire. Quand elle se mettait en colère, elle criait après moi en espagnol. Mon enfance fut terne et sans relief. Dès que j’ai pu, je suis partie de chez mes parents. Je jouais du piano. Je suis gauchère. Visage ovale. Pas mariée, je ne crois (...)
Il y a des auteurs pour qui l’atelier est un lieu privilégié, une opportunité, une perspective d’expérimenter ce que seuls ils mettraient sans doute plus de temps à aborder, ou qu’ils affronteraient différemment, un temps qu’on prend pour écrire dans un cadre collectif. Un lieu d’échange, de partage, même si ce qu’on écrit, et peut-être même pour ces (...)
L’artiste Paolo Cirio qui s’attaque à Google Street View à travers sa série Street Ghosts qui reproduit des silhouettes capturées par la caméra intrusive de Google et les reproduit en taille réelle sur les murs des rues de Londres, Berlin ou encore New York, est l’invité des Empreintes numériques qui lui consacre une exposition.
Mercredi 8 avril, (...)
Où es-tu ? Là, t’es où ? Tu es là à me parler à l’autre bout du téléphone, et me voilà transporté, je t’entends comme si tu étais là, à mes côtés, toute proche, sans doute est-ce pourquoi je répète cette question dans le vide, où es-tu ? Sans entendre ta réponse, où es-tu ? sans l’attendre, où es-tu ? Car au fond je sais bien que tu es absent, lointain, en même (...)
Aucune ressemblance entre deux visages ne peut rester crédible à l’attention méticuleuse d’un observateur aguerri, le semblable est assez peu répandu dans la nature, les vrais comme les faux jumeaux se ressemblent mais regardez-y de plus près, prenez le temps d’observer leurs visages et vous verrez, avec le temps, comme pour le jeu des sept erreurs, (...)