« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. »
Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard
Je m’occupe étranger aux sensations de l’extérieur.
J’agis sous le poids d’innombrables fatigues.
Je regarde ses très longs (...)
Ce texte a été écrit en suivant le proposition d’écriture sur les chemins de traverse et les récentes propositions de l’atelier d’écriture en ligne de Laura Vasquez.
Je sors. Dans la rue, la grille de l’immeuble, automatique, dans mon dos. Toujours étonné, tant de monde le matin. Je traverse en dehors du passage-piéton, aucune voiture à l’horizon, (...)
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. »
Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard
Je cherche à échapper à la fascination des autres regards.
J’envie la chaleur de midi, ou le goût des oranges amères, ou la (...)
Ce texte a été écrit dans le cadre de la première séance de l’atelier d’écriture animé en ligne par Laura Vasquez : Écrire chez soi, sur le thème de la foule, à partir d’un texte de Lev Rubinstein (extrait de La Cartothèque).
La foule de ce texte tente de reproduire celle du court-métrage d’animation Tango, (...)
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il faut discuter longtemps (...)
L’air fait du bruit en passant au creux de l’oreille. Rien n’est si quelque chose paraît. Par-dessus tout par-dessus. Distance heureuse prétendent certains. Une timide lumière, un trait de soleil tiède. Le réel se refuse et nous prévient parfois par effractions. Une journée d’embardées, comme je l’avais imaginée. Tout n’est enfin qu’ordre et beauté. (...)
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
On se demande comment ça (...)
Avancer sans savoir où silencieux s’élançant timide ou hésitant tuer le temps penaud à petits pas maladroit jambes et bras liés et serrés contre le corps engoncé évincé dans des vêtements trop étriqués souffrant du froid sec froissé qui serre étreint le tissu raide.
Ride et sourire à la trace bouche muette le silence à l’intérieur la commissure à peine (...)
Mémoire vive, paru aux éditions Abrüpt en octobre 2019, est un ouvrage polymorphe qui se développe selon plusieurs protocoles et modes de lecture.
L’expérimentation de cet ouvrage se prolonge sous différentes formes sur le web. où les fragments du texte, considérés comme surface de travail, constituent un espace à explorer.
La série photographique (...)
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Borges, Fictions
Ici, rien d’immobile, pas même (...)