J’étais parti à New York avec l’idée contradictoire d’y ralentir le temps là-bas. Je ne sais pas pourquoi, c’était juste une envie, qui répondait sans doute à un besoin de changement de rythme, pour entamer un nouveau cap.
Bien sûr là-bas, tout a été très vite. Nous avons beaucoup marché, arpenté les rues, les avenues, les parcs, les places, les métros, les (...)
Harlem, comme le Bronx, a longtemps été considéré comme un ghetto en raison de sa forte criminalité et son imposante communauté noire. Mais le quartier n’a pas toujours eu ce visage. En traversant le quartier ce jour-là, nous avons certes vus quelques bâtiments fermés, aux fenêtres murées de parpaings en vue d’être détruits, ou réhabilités, comme cette (...)
Curiosité du calendrier, il y a trois ans, Daniel Bourrion et moi échangions textes et photographies pour les vases communicants de mai 2010. Je recevais son texte Ruines écrit à partir de photographies prises en Normandie, à Édenville, dans la Vallée des peintres, tandis qu’il accueillait mon texte Présence active du vide, écrit à partir de deux de (...)
« Ce pays imaginaire, écrit Michel Butor, un miroir magique dans lequel on fait apparaître ce qu’on veut »
Deuxième jour à New York, les sensations de décalage horaire déjà oublié, en même temps je me réveille très tôt, à peine cinq heures de sommeil cette nuit et me voilà déjà debout, le soleil matinal caresse les immeubles bas de Brooklyn les couvrant (...)
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste).
Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
S’abreuver surtout, dans la rue, à ceux des visages qui sont entrevus.
Un banal exercice incendie au Collège Corisande d’Andoins d’Arthez-de-Béarn où j’anime cette semaine un atelier d’écriture numérique. Tous les élèves sortent des classes en toute décontraction, sous un beau soleil. Ils remontent tranquillement la route du Foirail, en pente sinueuse, qui (...)
Je suis chaque jour avec joie, étonnement, ravissement, le parcours effectué par Olivier Hodasava sur Google Street View à partir de son site Dreamlands : carnet de voyage virtuel.
Hier, Olivier a diffusé une magnifique vidéo pour le 1000ème jour de son carnet, moment particulier, virage important, et pour fêter ce cap à franchir, il a réalisé une (...)
Des fenêtres nous suivent, restent et collent, des milliers de visages.
« Il y a que cela me regarde. Il y a qu’elles me dissolvent, que je perds énormément à parcourir ces photographies, comme devant toute face réellement ouverte je crois que l’on s’absout, que l’on disparaît, que l’on s’évase. »
Face, Louis Imbert, Publie.net
C’est à peine si j’ai (...)
On suffoque comme on peut : on pense ailleurs…
Reprendre le même itinéraire, faire à nouveau le chemin suivi la veille, c’est comme revenir sur ses pas, on ne voit pas les mêmes choses. C’est pourtant la même rue, mais le week-end la plupart des magasins sont fermés, les écoliers en vacances, les touristes plus nombreux.
Il y avait un SDF faisant la (...)
Pendant l’attente, penser à autre chose qui déjà se construit.
Prévoir un itinéraire précis dans Paris dessiné sur une carte, tout en imaginant pouvoir prendre des photos du parcours et d’autres en marge. Commencer à marcher dans la rue en suivant le chemin sur la carte, en se pensant à l’ennui auquel on s’expose à planifier ainsi son circuit. Surtout (...)