Un Sisyphe des temps modernes
Je suis en train d’enregistrer mon prochain podcast sur Nos insomnies, le surprenant premier roman de Clothilde Sallelles. Immanquablement quelques minutes après avoir débuté, les travaux dans l’immeuble qui m’avaient réveillés ce matin et s’étaient arrêtés quelques minutes plus tard, reprennent et perturbent mon (...)
Ça s’en va et ça revient
Chaque jour se lève avec des airs de recommencement, et pourtant il porte en lui l’étrange familiarité d’un déjà-vu. Les gestes se répètent, les mots suivent des chemins battus, les pas retombent là où ils sont déjà passés. On avance comme à tâtons, mais les contours sont connus, le décor à peine changé. Ce qui semblait nouveau (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’ai des souvenirs que je n’ai pas choisis, des (...)
À l’heure où la technologie redéfinit nos manières de penser, de créer et d’habiter le monde, l’imaginaire des villes occupe une place centrale. Comment raconter la ville autrement ? Comment les outils d’intelligence artificielle (IA) peuvent-ils, tout en nous aidant à inventer des paysages variés, nous aider à voir la ville autrement ? Tels sont les (...)
Nous nous enfonçons avec délice dans les ténèbres et nous leur découvrons une beauté qui leur est propre.
Junichirô Tanizaki, Éloge de l’ombre, 2012
La nuit est à l’intérieur
L’air, la lumière semble douloureusement distinct et proche, même le temps devient concret et perceptible dans son écoulement. Chaque passant est une promesse. Chaque regard un (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
C’est un lieu qui n’est ouvert qu’une fois par an. Le (...)
Il existe un mot japonais qui désigne la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres : Komorebi.
Ce jeu de lumières qui se faufile entre les feuilles d’un arbre est une source de méditation naturelle. Ce dialogue de l’ombre et de la lumière est important pour notre quiétude.
Dans le film de Wim Wenders, Perfect Days, Hirayama est (...)
Tout, partout, tout à la fois
J’ai une idée en tête, écrire un poème sous la forme d’une vidéo que je veux réaliser, j’entrevois le but que je veux atteindre, mais ce n’est jamais celui auquel je parviens à la fin. Pendant le processus de création, j’expérimente des formes, cela peut parfois aller très loin de ce que j’ai imaginé au début. Ici, après être (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
En cherchant des images sur mon disque dur pour mon (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il n’y aura pas de journal ce mois-ci. Les images que (...)