Depuis ses débuts Denis Roche explore les stratégies autobiographiques permises par le dispositif photographique de l’autoportrait aux séries récurrentes d’images prises à intervalles différents, des mêmes lieux et du même modèle, en passant par les rapprochements formels et temporels nés des photogrammes de la planche-contact. Il rend sensible (...)
L’innocence s’acquiert au fil de l’instinct. La mémoire choisit, elle retient ou efface, le souvenir appelle et l’oubli nous aveugle. Sa bouche ressasse, elle essuie les traces. Ici, pour vous, je passe et moi ici j’ai peur. Pas le droit de chercher par vous-même la vérité des faits. Le pli marque donc une limite interne. Il faut l’entendre dans le (...)
« La photographie est la rencontre d’un temps qui passe sans s’arrêter et d’un temps qui ne passe pas, qui ne ressemble à rien parce qu’il ne nous appartient ni de le matérialiser ni de le commenter. Du premier, nous ne sommes jamais que le sable et le solde, du second, nous ne sommes que la transparence. »
Denis Roche, Le boîtier de mélancolie, (...)
« Quoi qu’elle donne à voir et et quelle que soit sa manière, une photographie est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. »
Roland Barthes, La chambre claire, 1980.
Le dernier numéro de la revue de création d’ici là diffusée en juin 2011 sur Publie.net avait pour thème le temps : Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe (...)
Sobre et cependant baroque, l’église Saint-Clément offre ses siècles d’histoire aux visiteurs attentifs. Jusqu’en 1812, les morts sont inhumés dans l’église. À partir de cette année là on utilisera le cimetière. À l’entrée gauche de celui-ci, on observe une pierre scellée dans le mur où il est écrit : Hodie nobis ; Cras Vobis, ce qui veut dire : « Aujourd’hui (...)
Invité le mardi 5 juillet au soir, à Orléans, au 108 (108, rue de Bourgogne), par Livre au Centre à présenter mon travail (Qu’est-ce qu’internet change au récit du monde ?) pour sa sixième conversation réalisée en partenariat avec “le 108″ et la librairie Les Temps Modernes., je suis resté pour assister au stage d’écriture web que menait François Bon le 5 (...)
Là, à l’instant, devant soi, l’inconnu est si vaste que pour fixer son image, il faut le devenir. Fixer pour égaler, fixer pour dépasser. Pour survivre, il faut lui donner forme, il faut le comprendre, là, intégralement puis dans la succession, par fragment.
C’est possible ici, c’est possible de se sentir grand, d’être au milieu des autres et de (...)
Le septième numéro de la revue d’ici là est consacré au temps :
« Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris.
« L’écrivain n’a pas pour tâche de créer du nouveau de l’original, mais d’être expert dans l’art de l’imitation. Imiter, c’est, avons-nous dit, mimer un affrontement pour combler le manque, l’écart, (...)
J’ai une longue histoire de lecture (et d’écriture) avec le livre de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, j’ai donc suivi avec grand intérêt de la travail artistique de Véronique Aubouy autour de l’œuvre de Proust, Proust lu tout d’abord (enregistrant une lecture dans l’ascenseur du Centre Georges Pompidou, quel souvenir !), puis Le baiser de la (...)
La Revue Urbaine (découvrir et repenser les villes européenes) vient de mettre en ligne, l’ensemble de ses numéros.
URBAINE est une tribune militante pour une ville meilleure. C’est une revue collaborative pour ceux qui veulent révéler, valoriser, encourager ou agir pour la diversité de nos villes. URBAINE est un réseau européen de citoyens qui (...)