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L’embarras du choix
Pour commencer le nouveau jour, c’est bien mieux de caresser le temps tout doucement dans le sens du pelage. Je suis dans une posture très inconfortable. Reprendre son souffle fort heureusement en temps voulu. Mon corps est un costume de feutre, sans boutons ni passementerie. Sans aucun espoir de médaille. Faire peau neuve chaque jour avec dans (...)
Une respiration
Avec le soleil malgré le vent frais. La pierre n’a pas reçu en partage sa respiration. Dehors entier réceptif. Luxe de sortir du monde pour mieux y plonger. Étrange comme pour moi entre écrire et marcher, quelque chose avance ensemble. Le même air pris à pied ou bien assis dedans mes mots à les trier, une respiration, un souffle long, pour vivre mieux (...)
L’orage et l’atome
« Trajets, parcours, topologie, quadrillage, lignes de fuite, lignes de désirs. Espace complexe donc, multitude de points de fuite singuliers, la perspective tourne. Rien d’irrémédiable. Cheminements. On ne choisit pas sa mort ? (.) Troupeau d’éléphants en marche, sans lieu précis, en errance. Chacun son allure, sa vitesse donc. Son désir. (.) Dehors, (...)
Quelque chose à dire
Il est souvent plus simple de faire que de justifier pourquoi on ne fait pas. L’allure est régulière, marcher dans la rue, jamais à vide, place gardée pour nos accumulations. Ainsi les livres successifs, loin d’être des opuscules indépendants, font corps, sont, chacun, les parties d’un tout. Quelque chose à dire, à formaliser. Quelque chose du (...)
Sens unique
Ne pas trouver son chemin dans une ville, ça ne signifie pas grand-chose Mais s’égarer dans une ville comme on s’égare dans une forêt demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent lui refléter les heures du jour aussi (...)
Malaklezmeroff / Christophe Grossi
Vase communicant : déboîtements... En savoir plus sur les Vases communicants
Oublier et se souvenir
Le doute et ses mirages s’effacent. La lumière par une ouverture. L’un n’est-il pas de l’autre bord ? Je voulais aller loin, entrer ailleurs. La nuit qui nous a suivis pas à pas a le souffle court. Moments miroitants, dangereux. Je cherche le plan que j’ai gardé de la ville. Les mots, les tracés se reforment comme d’anciens chemins qu’aurait mal (...)
Cadastre, cadastre, par Guillaume Vissac
Hier, ailleurs, casse du siècle. Préparatifs au moins. Décider sans attendre et à l’unanimité moins un que la vraie voie pour avancer c’est bien le niveau du bas : celui qu’on voit pas sur la carte. Voilà le plan, voilà l’envie, comme ça qu’on creuse. Littéralement même. Le niveau du bas, celui qui chlingue, traverse la ville et qu’on voit pas. Départ (...)
Atelier d’écriture sur la ville
Pour cet avant-dernier atelier d’écriture sur la ville, nous nous sommes retrouvés dans la Salle Rabelais du Centre d’Animation Château Landon, à Paris dans le 10ème arrondissement. Trois amies blogueuses ont également joué le jeu, en travaillant sur les quelques pistes suivies lors de l’atelier sur place à Paris, mais en écrivant en duplex (comme on (...)
Vous êtes ici
Cet homme, je le croise dans la rue, familiarité passagère avec lui, les traits de son visage, son expression. Je le connais, mais je ne parviens pas à mettre un nom sur son visage, identifier d’où nous nous connaissons. J’essaye de me repérer par rapport à l’endroit où je le croise. Cet endroit, c’est la même chose. J’ai confondu avec une autre (...)

Dérive
LIMINAIRE le 15/05/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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