Rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème.
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Fermer les yeux. C’est un geste anodin. Il y a cette femme que je croise tous les jours au même endroit. Je ne l’ai pas tout de suite remarquée. Le plus souvent on n’y pense même pas en effectuant ce geste. C’est un réflexe. Il arrive un moment où plus rien ne peut nous soulager. Mais un regard (...)
La piscine, longtemps pour moi c’est resté lié à des éclats de rire, des longueurs éprouvantes et des plongeons rafraîchissants, l’été. C’est également un Musée d’Art et d’Industrie, à Roubaix. Un film de Jacques Deray, que j’ai revu il y a quelques semaines, avec Romy Schneider et Alain Delon alanguis sur le bord de la piscine. Mais quand je pense à la (...)
Nous sommes de plus en plus souriants sur les photographies. C’est ce que révèlent des chercheurs américains de l’université de Californie, Berkeley et Brown qui ont comparé les portraits des albums de promotions universitaires de 1905 à 2013. Ils ont mesuré l’inclinaison des lèvres sur les différentes images et découvert que les étudiants de 1910 ne (...)
L’artiste française Sophie Calle mêle ses propres récits de sa vie à ceux fournis par d’autres personnes, ou encore se plie à l’image que l’on a d’elle, de sorte qu’entre le réel et l’imaginaire, les frontières sont abondamment brouillées.
L’artiste invente ainsi en partie son autobiographie qui fonctionne comme une interface où se rencontrent les (...)
De retour du festival documentaire IDFA qui s’est déroulé fin novembre à Amsterdam, Joël Ronez a dressé une liste des œuvres et des artistes les plus innovants de la sélection interactive, une source d’inspiration pour comprendre les lignes de force créatives en production numérique :
« Suivre le travail de Kyle Mc Donald (@kcimc) artiste américain qui (...)
Décors de façade : pièges à fantômes. Rue de Boulainvilliers, Paris 16ème
Certains arrondissements ont des aspects insolites, les façades aux allures de décors : impasses, trompe l’œil, publicités murales, angles d’immeubles en biseau, à la poursuite des fantômes qui hantent les immeubles étroits, en forme de pointe à l’angle des rues. « Formant un (...)
En février 2014, à la suite d’un burn out, Cécile Portier entre pour trois semaines en clinique psychiatrique. Pendant ce temps de soins, elle éprouve le besoin de noter les sensations qui la traversent, d’écrire ce lieu et ceux qu’elle y rencontre. Elle enregistre par l’écriture le flux des conversations, des sons, de ses propres pensées (« La pensée (...)
Il y avait dans le dessin de son tatouage aux volutes sinueuses, un élément indescriptible qui te fascinait, comme toute forme lointaine dont le message secret nous intrigue, dans l’incapacité de son déchiffrement, l’espoir d’en trouver le sens, tu l’observais longuement, en t’appliquant à rester bien attentive face à ce dessin, dont l’encre traçait sur (...)
Je marche dans mes traces Rue de Crimée, Paris 19ème
On le sait c’est le début d’une histoire, elle débute souvent ainsi, vous vous engagez sur un chemin et très rapidement vous vous éloignez de la voie toute tracée, vous sortez des sentiers battus, de la même façon apercevoir la silhouette d’un homme ou d’une femme et, sans raison apparente, sans (...)
Je n’ai pas eu souvent peur en ville, on me demande s’il m’est arrivé de me perdre, cela m’est arrivé une ou deux fois, et j’entends peur au lieu de perdre, je parle de la peur, la peur de se perdre en ville, ce qui me revient en mémoire avec la force inattendue d’un coup au cœur, un direct au plexus qui vous coupe le souffle, vous terrasse de douleur, (...)