« L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement, l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir. »
Victor Hugo, William Shakespeare, I, 5, les Âmes I, 1864.
La lumière naît de la nuit et y replonge.
Miser sur le noir. Se laisser séduire par le prestige de ces différents noirs qui dominent l’horizon imaginaire, en parcourir (...)
Pourquoi je devrais m’en cacher ? j’aime les cimetières, leur calme, leur ordonnancement, nichés au cœur des villes, dans la discrétion de leur grands murs d’enceinte en meulière, leurs rangées d’arbres centenaires, les chats qui s’allongent sur la pierre chauffée par le soleil, les vieilles dames qui entretiennent, à leur rythme, la tombe de leur époux (...)
Le seuil suppose le franchissement libre, contrairement à la frontière.
Un grand vide. Un vide immense. Un effacement brutal nous laissant interdit, sans voix avec une envie de pleurer qui nous prend sans crier gare. Et tout ce que l’on fait, que l’on voit nous semble insipide, inutile. Vide impossible à remplir, à combler. Une page blanche sur (...)
Au Cimetière du Père-Lachaise, dans le Jardin du Souvenir, on trouve de nombreuses stèles imposantes commémorant de récents accidents d’avion comme ceux de Charm El Cheikh, le 3 janvier 2004, ou de Maracaibo au Venezuela, le 16 août 2005. Mais sur Internet, sur Google Maps, j’ai découvert récemment une stèle virtuelle, celle des disparus du désert du (...)
« Chaque jour dans le miroir je regarde la mort au travail. » Jean Cocteau Jardin du souvenir, Cimetière du Père-Lachaise, septembre 2013
Le temps est venu de rattraper le temps.
Il y a une autre manière de rendre hommage aux morts. C’est de continuer à les considérer comme des vivants. Et lorsque je me promène au Père-Lachaise, je vais à leur (...)
Samedi, je suis parti me promener un peu au hasard des rues du 11ème arrondissement, et, remontant la rue du Chemin Vert, je me suis retrouvé devant l’entrée du Cimetière du Père-Lachaise. Des années que je n’y étais pas venu. Je suis entré dans le cimetière et je me suis promené dans les allées, montant, descendant, cherchant les endroits les moins (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
L’image de San Francisco se confond pour moi avec celle de Vertigo, chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock tourné sur place du 28 février au 15 octobre 1957. La ville n’y joue pas un rôle central, mais elle constitue l’arrière-plan caractéristique de ce drame interprété par l’envoûtante Kim Novak et le tourmenté James Stewart.
Lors de notre séjour à San (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
En testant les nouvelles fonctionnalités du profil Facebook se transformant en Journal, j’ai découvert par hasard, en faisant des recherches sur mon lieu de naissance à Ris-Orangis, une raison encore insoupçonnée, de mon pseudonyme Pierre Ménard. Parc de Ris-Orangis
Je suis né dans une maternité rue du Clos (devenue aujourd’hui la Polyclinique du (...)