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Nickel Boys, Colson Whitehead
C’est l’un des rares auteurs américains à avoir reçu deux fois le Prix Pulitzer : pour Underground Rail Road en 2017 et cette année pour Nickel Boys. D’une écriture toujours très limpide et pudique, Colson Whitehead relate le destin brisé d’un jeune noir brillant qui, suite à une erreur judiciaire, se retrouve dans une maison de correction, la Nickel (...)
Le grand vertige, de Pierre Ducrozet
Après s’être attaché dans son précédent roman, L’invention des corps, à décrire les réseaux tentaculaires qui irriguent le contemporain, du corps humain au Web, Pierre Ducrozet s’intéresse dans ce roman à l’écologie et au changement climatique, à travers l’histoire de Télémaque, un réseau indépendant constitué de personnalités iconoclastes, en mission aux (...)
Un promeneur solitaire dans la foule, d’Antonio Munoz Molina
Déambulant à Lisbonne, Paris, New York ou Madrid, à la recherche de la « sensation vraie » muni d’un carnet, d’une paire de ciseaux et de son smartphone, Antonio Muñoz Molina enregistre tout sur son passage, au fil de ses pérégrinations, entre recueil de rêveries et récoltes de choses vues et entendues dans la rue, bribes de conversations entendues à la (...)
Journal du regard : Septembre 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Le silence enveloppe une grande partie des sons de telle (...)
Autoportrait en trois couleurs
Better Git it in your soul (Mingus Ah Um), 1959
Les Lionnes, de Lucy Ellmann traduit par Claro
Dans un roman de mille pages composé d’une seule phrase, Lucy Ellmann explore ce que signifierait tout enregistrer : ne laisser aucune pensée parasite ni aucun rêve sans étiquette. Les Lionnes est la traduction par Claro du roman Ducks, Newburyport de l’écrivain britannique Lucy Ellmann. L’histoire du roman tourne autour d’une femme d’âge moyen qui (...)
Dans le jeu des reflets l’image de son propre corps
Sur la route en gardant les yeux fermés le plus longtemps possible au risque de tomber. Une myriade d’éclats colorés sur le sol carrelé provoquée par la lumière qui s’insinue à travers les morceaux de verre du vitrail d’une vieille église. Sentir battre son cœur au rythme d’une musique qui fait danser une inconnue. Quelques pas qui se transforment soudain (...)
Un glissement d’ombres
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard J’attends sur une place vide. Je m’assois au milieu de la chaussée. Je ressens comme un creux, un passage à vide. Je remarque (...)
Une lecture du monde à travers le dessin
Lecture croisée de L’imagement de Jean-Christophe Bailly et de Magdaléniennement de Dominique Fourcade Dibutade, Joachim von Sandrart, 1675, Gravure extraite de la Teutsche Academie « Et lorsque nous-mêmes nous envisageons le geste inaugural qui aurait fait basculer il y a trente mille ans les hommes dans la possibilité de la figure, ou (...)
Tempus fugit avec Bud Powell à Édenville
Édenville est un lieu-dit situé sur la commune de Jullouville dans la Manche, entre Carolles, les falaises de Champeaux et la plage de Jullouville. Tous les étés depuis une dizaine d’années j’y passe deux semaines au mois d’août. Ma femme a vécu dans ce lieu-dit une partie de son enfance. Cette année, Jazz en baie l’événement musical qui se déroulait (...)

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LIMINAIRE le 26/04/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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