Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
L’histoire ne vaut rien si elle ne fait que perdurer le passé. Il n’y a rien, pour le moment, qui me menace — sauf que tout me menace. Un univers sans bord qui n’a ni commencement, ni fin sur l’axe du temps imaginaire. Attendre au coin de la rue avec la certitude que quelque chose d’incroyable va arriver. Nouvelle pièce du vaste puzzle du monde, et chaque fois comme une occasion unique. Le rythme de la patience, il faut dire pour faire de entre-temps. Comment ne pas penser au fantôme, à ce rêve qui rêve l’homme ?
Quai de la Seine, Paris 19ème, dimanche 16 décembre 2012, 10h45. L’histoire ne vaut rien si elle ne fait que perdurer le passé. Web (à peine perdu(e), Emmanuel Delabranche)
Place du Maréchal-Leclerc, Poitiers, lundi 17 décembre 2012, 12h. Il n’y a rien, pour le moment, qui me menace — sauf que tout me menace. Mots sur la page... (Le murmure du monde, Lambert Schlechter)
Rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10ème, mardi 18 décembre 2012, 19h30. Un univers sans bord qui n’a ni commencement, ni fin sur l’axe du temps imaginaire. Lucien Suel et l’espace-temps (Sur les lignes du monde, Nathanaël Gobenceaux)
Rue des Casernes, Melun, mercredi 19 décembre 2012, 9h50. Attendre au coin de la rue avec la certitude que quelque chose d’incroyable va arriver. Débarquer dans une ville (Les sentiers perdus, Lionel Dujol)
6 rue Yves Kermen Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, jeudi 20 décembre 2012, 16h45. Nouvelle pièce du vaste puzzle du monde, et chaque fois comme une occasion unique. Un territoire rhizomatique d’observation (Hoche’Elague, Benoît Bordeleau)
Rue du Château-Landon, Paris 10ème, vendredi 21 décembre 2012, 23h30. Le rythme de la patience, il faut dire pour faire de entre-temps. anthologie permanente, de Mathieu Brosseau (Poezibao, Florence Trocmé)
Théâtre du Châtelet, place du Châtelet, Paris 1er, samedi 22 décembre 2012, 16h30. Comment ne pas penser au fantôme, à ce rêve qui rêve l’homme ? 291 - Lumière (Peut-être, Julien Boutonnier)