Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
Comme seul et principal souvenir ce qu’avait été votre collection d’images. Un chavirement de l’étendue dans la lumière, seule à répercuter l’embolie du ciel. Couchées, irrémédiablement couchées, les herbes dans le jardin. L’image prend forme et plie l’espace, ploie les choses à sa force. Pour le seul mouvement régulier où le pas se perd sans dessiner de chemin. Une envie de création pure, sans objet. Une envie violente. Une impatience. Hors lexique, signal qui appelle presque méfiance, c’est autre monde.
Rue du Général Compans, Pantin, Seine-Saint-Denis, dimanche 28 octobre 2012, 10h45. Comme seul et principal souvenir ce qu’avait été votre collection d’images. De pourquoi ces coupoles dans les villes, et d’un Internet des morts (François Bon)
Tour Saint-Jacques, rue Adolphe Adam, Paris 1er, lundi 29 octobre 2012, 12h. Un chavirement de l’étendue dans la lumière, seule à répercuter l’embolie du ciel. Anthologie permanente : Jacques Dupin (Florence Trocmé)
Cimetière de Montmartre, rue Caulaincourt, Paris 18ème, mardi 30 octobre 2012, 17H50. Couchées, irrémédiablement couchées, les herbes dans le jardin. Ceci n’est pas un haïku triste (Pour Maryse Hache, Didier Da Silva)
19 rue Eugène Varlin, Paris 10ème, mercredi 31 octobre 2012, 8h45. L’image prend forme et plie l’espace, ploie les choses à sa force. Tavares ou la tentation du miracle (Le Clavier Cannibale, Claro)
Cimetière du Père-Lachaise, Paris 20ème, jeudi 1er novembre 2012, 16h. Pour le seul mouvement régulier où le pas se perd sans dessiner de chemin. Fragments et litanie : écrire selon Jacques Dupin (Remue.net, Dominique Viart)
Rue Réaumur, Paris 2ème, vendredi 2 novembre 2012, 10h15. Une envie de création pure, sans objet. Une envie violente. Une impatience. Comment va la vie ? (Béatrice Rilos)
Rue de la Roquette, Paris 12ème, samedi 3 novembre 2012, 16h30. Hors lexique, signal qui appelle presque méfiance, c’est autre monde. Les nouilles aussi sont des portes, par Michel Brosseau (Fuir est une pulsion, Guillaume Vissac)