Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilÀ Pierre Michon, à ce qu’il fut, à ce qu’il est, où qu’il soit
Frêle noyau, livrant ses choix aux vents, aux carrefours, aux brins d’herbe, pierres gisantes où ne demeure que ce qui devient deux, s’innocente, s’incurve, s’abaisse à ses propres poussières... Ici le lieu n’est plus enclos ni territoire, don d’emblée saisi, lest de chance, dépouille des lois. Comment condamner ou pardonner lorsque l’on est comme l’eau qui va partout où aller se peut, fin sevrant ses moyens plutôt que les plier à ses offices ? (...)