Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.

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LIMINAIRE
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30 août 2015, par Pierre Ménard

Dans les draps, l’ombre que leurs plis forment dessine le portrait d’une femme ou d’un homme. Mémoire de nos mouvements nocturnes dont il reste au matin les traces dans les ondulations du tissu, qui se répercutent parfois comme en écho, sur la peau de notre visage, mémoire à fleur de peau. J’imagine une chaîne de montagnes derrière laquelle le soleil se lève, les ombres qui se projettent dans la vallée font apparaître un visage de profil qui se déforme. De la même façon, dans une chambre au matin, le (...)

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