Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilNommer. Ce qui en vient appartient déjà à l’oubli, au bris, au ressac, aux fêlures... Tout nom, tien ou d’autrui, est chose inguérissable ; c’est d’un biais plus dru que toute lame qu’il te faut l’évider en ce jour de traversée vers la « pure contradiction », cette « joie de n’être le sommeil de personne » dont Rilke nous voulait les silencieux témoins... Désigner, c’est se dépouiller : des avènements, des accomplissements, des sources. Car nommer, c’est avant tout rejeter le chemin parcouru, ne s’éprouver (...)