Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilJe cherchais une Amérique, voilà qu’elle est ici devant moi et quand je marche, l’Amérique, elle est ce tapis et ciel et, au lointain, ce hérissement rare des villes, J’appelle Amérique ces ponts et ces fleuves, l’indifférence de ces avions et ce hurlement inutile des sirènes, j’appelle Amérique la distance d’un être à l’autre qui suppose qu’il y ait pour les joindre mouvement, et que ce mouvement déborde l’espace même qui les lie. J’appelle Amérique ce temps agrandi d’un point à l’autre, j’appelle Amérique (...)