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Strange reunion III, album de Klimperei et Voxfazer

Klimperei et Voxfazer sont deux musiciens dont j’aime beaucoup le travail musical. Ils m’ont fait l’amitié de participer à plusieurs reprises à la bande son de la revue d’ici là sur Publie.net. Klimeperei a participé à la revue d’ici là n°3 et d’ici là n°5 et, comme Voxfazer également aux trois dernières : d’ici là n°6, d’ici là n°7, d’ici là n°8.

Depuis 2005 Klimperei et Voxfazer communiquent avec les sons, les musiques de films et la langue des oiseaux. 500 km entre eux-deux et ils ne se sont rencontrés que trois fois. La troisième fois c’était pour parler et décider de travailler sur un projet concret. Un album.




Dans cet album, je retrouve l’esprit du Musée du jouet de Bruxelles. Les enfants peuvent monter dans les voitures et circuler librement dans l’espace du Musée. Sur trois étages d’un vaste hôtel de maître Art nouveau, dans un impressionnant capharnaüm poussiéreux, le musée nous fait découvrir l’univers de l’enfance par l’intermédiaire de ses jouets. Il regroupe une collection de 25.000 jouets s’échelonnant de 1830 à nos jours.

Strange reunion III est basé sur une série de conversations musicales, d’échanges. Une aire de jeux pour communiquer.

Format : streaming / téléchargement Label : bandcamp, 2012

Les 22 pistes de l’album s’achètent en ligne au format de votre choix pour 10 €.

Strange reunion III, Klimperei et Voxfazer

Liste de morceaux (et tweets écrits en ligne en écoutant l’album) :

old water is our national anthem

Réconcilier l’intelligence de la brume et la première imprécision des hymnes... Tes départs n’ont rien changé.

cos’ that’s where it’s hidden...the immortality l hadn’t seen

Silence. Dans les mains calmes. La peur et le mystère. La nuit venue son regard s’est altéré. D’une douceur bleue.

ride on (passeggiata)

Promenade sous forme de souvenir possible dans un lieu imaginaire.

hats off to the rabbit

Difficile de ressortir adulte dans la rue désenchantée.

music from bath

Cela commença sous le rire des enfants, cela finira par eux. Bien après les jours et les saisons.

life, proper semantics & gallows pole

C’est moi qui entre dans mon écouteur, qui montre la tête à une nuit différente, à une autre obscurité.

this is rock and roll

Ce qu’on cherche de rêve en soi-même, dans le monde qui nous est offert, dans ce qu’on appelle la vie adulte.

le piano d’hippolyte j.

Leçon d’automne et vieil ivoire rouillé, sombre. Les deux claviers sous la dextérité de l’attaque joyeuse.

these are the clouds

Isolé de la pluie, les gouttes applaudissent au spectacle de la rue, contre les nostalgies de moi-même.

monday 6.4

Éléments lumineux, merveille de l’évidence, merveille du caché. Nous sommes tous une ombre.

strange meeting III part I

Le cœur bat comme si quelque chose ou quelqu’un était là. Impossible de savoir qui. C’est peut-être elle ?

strange meeting III part II

Ce n’est pas un jeu c’est l’écart qu’on met avec soi, un instant.

13 paralyzed faces whose eyes are still looking for peace

Quelque chose résonne de l’autre monde, quelque chose se transmet du secret.

treat’ for broken fingers

Je me cache sous les sangles, les doigts me couvrent, les jours qui passent, je rate toujours la même marche.

vamp higher last stand

Ce sont les plans qui nous perdent. Ici rien d’immobile, pas même la peur, pas même le sang, pas même le visible.

disaster sister II part I

Le présent est une perpétuelle catastrophe. Un peu de lumière et déjà c’est un visage qui vous regarde.

valse pour une érosion

Peut-on imaginer ainsi que la valse des sujets, de ses migrations, est la valse de la parole vivante ?

the scarlet curtain part I

Les rideaux tirés. Le corps a disparu. Promesse d’un rêve vibrant de mots, de nombres, récit issu de rien.

the scarlet curtain part II

Mon regard se tourne vers l’intérieur, c’est un cheminement, pas à pas. Nous lasserons-nous du bleu du ciel ?

bones barkers

C’est une ombre dans la nuit. Se perdre pour s’y retrouver, voilà l’essentiel.

avoid any contact with the skin

Faire peau neuve chaque jour. En même temps oui et non. Le sentiment de n’exister plus qu’en surface.

bird’s sleepy cry among the deepening shades

Le château est à vendre, autour du parc des fleurs magiques un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir.

Certaines illustrations ont été trouvées sur le blog de leur collaboration.

Klimperei et Voxfazer

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