Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi)
En savoir plus sur les Vases communicants Gare de Brest, photographie de Pierre Ménard
Cela fait bien longtemps que je n’écris plus au quotidien dans ce qui est à l’origine de ce bloc-notes poétiques, son journal. Cette année, dans la dynamique de ma résidence d’écrivain j’ai essayé de me concentrer sur Liminaire et d’y regrouper mes podcasts Page 48 (encore un peu de travail à faire) et Radio Marelle (travail achevé), de diffuser deux (...)
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€.
Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (...)
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Il s’agissait pourtant de respecter les différences sonores, les images flottant dans l’indécision, à la main un petit sac de papier. Dehors. Dedans. Transparence enfin. Forme que le contournement habituel, décisif tournant court, jaillit elle aussi puis la surface comme une sédimentation affectant toute trace, tout impact. L’ouverture se déplaçait (...)
Rue de Tokyo au Japon de nuit
Il y a des jours qui sont quand même pires que les autres. Le sentiment de perdre un repère. Peut-être seulement un mot, son absence. On parle beaucoup de violence, dans la monde d’aujourd’hui. Ce qui fascine en même temps que d’effrayer un peu. Mais il n’y a qu’un saisissement, d’angoisse ou d’émerveillement. Celui du (...)
La nuit est un moment si particulier, si intense. Pour moi c’est comme la radio, un sas de décompression avant de trouver le sommeil. Manière de rêve éveillé. C’est très
agréable cet engourdissement sans se laisser aller à dormir. La radio, la nuit, un instant privilégié. Une écoute à partager. Où l’on cherche à effacer les traces du jour comme au matin (...)
J’ai toujours été sensible à la voix. Je croise quelqu’un, je sais que je le
connais, l’ai déjà croisé, mais je peux me tromper, ne pas trouver son nom de
suite. Avec la voix, le grain d’une voix, c’est comme une empreinte, je reconnais toujours la personne. Quand je suis arrivé devant la porte du Studio 117 : deux personnes discutaient, je me suis (...)
Les longs couloirs. J’ai toujours été fasciné par les longs couloirs. Sans doute un lointain souvenir d’Alphaville le film de Jean-Luc Godard. À la maison de Radio France on pénètre par un sas de décompression. Puis on avance, un peu à l’aveugle, le vigile nous indique une direction, on prend l’ascenceur, on monte les marches d’un escalier, on pousse des (...)
Devant mes yeux à la faveur du soleil du matin. Je cherche à me convaincre que je me trouve à ma place. Entre ces murs, sous le plafond. Quels ajustements et mises au point accepter sans remettre certains choix en question, les mettre en danger. Sur le vif, d’un jour et d’un jour seulement. Ces strates s’entremêlent, agissent les unes sur les (...)