La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Il y a quelques mois, mes filles m’ont demandé si je me souvenais d’un film que nous avions vu en famille lorsqu’elles étaient enfants. Elles m’ont décrit avec précision les dernières images du film. Sur une plage déserte, au moment du coucher de soleil, un homme s’avance seul vers la mer sans s’arrêter et disparaît dans les vagues.
Cette image les (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Le visage d’un homme dit tout de lui. De son caractère, de son parcours. Les photographies qu’on possède de lui nous le montre chaque fois sous un jour nouveau. Tu me vois ? Sais-tu qui je suis ? Me comprends-tu vraiment ? semble-t-il nous demander en nous regardant du coin de l’œil avec son léger sourire. Je crois que oui, je me suis fait mon idée (...)
« Mortels, mortels ? Je ne t’ai jamais dit mais nous sommes immortels. »
Jouer avec le temps, le faire déjouer, se moquer de sa permanence. Une seule chose qui ne changera pas, qui malgré tous les progrès ne pourra jamais se renverser. L’immortalité est impossible. Mourir fait de nous ce que nous sommes, la durée est le sel de nos vies, son (...)
À l’arrière de l’église, un cimetière à l’abandon, où les herbes envahissent discrètement les rares tombes des habitants du village de Barbaggio, dispersés dans l’enclos en friche.
Des vagues qui déferlent sur la plage de Nonza, dans le Cap Corse, dont le mouvement ininterrompu se répète infiniment au rythme du balancement des flots qui caressent le (...)
Le cimetière de Picpus, dans le 12ème arrondissement, est un lieu singulier. L’un des deux seuls cimetières privés de la capitale n’accueille que des descendants de guillotinées lors de l’épisode le plus sanglant de la Révolution : la Grande Terreur, dont la fin sera marquée par l’exécution de Robespierre.
1306 personnes d’origines sociales diverses, (...)
Amenées, d’Esther Salmona, livre publié par Éric Pesty, dans sa collection agrafée, décrit la douleur de la perte sous la forme d’une traversée, passage d’un lieu hanté qu’on abandonne (il faut vider les lieux à l’évidance, objets et souvenirs), un endroit qu’il faut quitter, dont on s’acquitte au mieux, dans un désenménagement.
L’évidance est « présence (...)
Marseille, 24 novembre 2014
Les mots ont leur importance. Le vérifier chaque jour. Mais c’est d’abord une image qui retient ici l’attention. Les mots viennent ensuite, non pour chercher une explication mais pour se projeter dans ce que nous évoque cette image. Les titres chocs marquent les esprits, fixent l’attention et confirment ainsi la première (...)