Vase communicant : Chroniques d’une avatar
En savoir plus sur les Vases communicants
Resterait l’oubli, ce grand calme plat à rebours des villes et des heures. Resterait encore le long fleuve monochrome et son silence brise-glace. Un silence boréal sans doute, un silence de faux pas, un silence cousu au revers des étoffes d’aubes.
À rebours des (...)
Tous les mois, le premier vendredi, le même phénomène qui depuis juillet 2009, prend son essor et que François Bon décrit ainsi. Vases communicants : le livre qui se refait chaque mois.
« Un livre où la notion d’écrivain s’est évaporée, il reste un ensemble non fixe d’auteurs, rassemblés en gardant leur propre singularité, leur voix. »
« Phrases lues, (...)
Vase communicant : déboîtements...
En savoir plus sur les Vases communicants
Promenade géolocalisée entre la rue Eugène Varlin dans le 10ème et l’avenue Simon Bolivar, dans le 19ème arrondissement de Paris, diffusée sous une autre forme, sur le blog d’Anne Savelli : Fenêtres Open Space, à l’occasion de l’opération vases communicants d’échange de blogs tous les premiers vendredis du mois.
Photographies et poésie de Pierre Ménard (...)
Je cherchais une Amérique, voilà qu’elle est ici devant moi et quand je marche, l’Amérique, elle est ce tapis et ciel et, au lointain, ce hérissement rare des villes, J’appelle Amérique ces ponts et ces fleuves, l’indifférence de ces avions et ce hurlement inutile des sirènes, j’appelle Amérique la distance d’un être à l’autre qui suppose qu’il y ait pour (...)
Electric Ladyland
cassette au fond d’un tiroir photo pochette découpée en magazine soigneusement recollée au carton titres recopiés Bic le nom sur la tranche
The Jimi Hendrix Experience
première face qui s’achève sur une intro harpsichord carillon venu buter au silence morceau avorté parce que Voodoo Chile si long quand 60 minutes de bande
Burning (...)
Tout paraît calme et florissant. Le ciel est un mirage pour initiés. Une plume vole. C’est la dernière note d’un soupir. Mais il fait nuit. On entend son pas gronder au loin. Mais tout a déjà été rendu il y a longtemps. Du plus loin de l’horizon une tache noire se met à grandir, soulevant la poussière. Il n’y a plus de mirage mais des rues. Soleil (...)
Être Pierre Ménard une journée, prendre le train, penser à autre chose (à quoi ? On ne sait pas). Passer par là, des villes, des champs, au-dessus de la Seine, et ces phrases hypnotiques dans lesquelles circuler, se souvenir des heures à ne pas dormir sans doute, à concevoir tout en même temps. Descendre du train, marchepied, quai, sortie, connaître ça (...)