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Contre la langue
Ce qu’il faut c’est désapprendre. « Le mépris de l’orthographe est le commencement de la Poésie. Seulement, il faut que les fautes soient vraies, naturelles, pas faites exprès ; c’est-à-dire qu’il faudrait désapprendre... Tout de même, écrivons Fourvière sans s. Mais à Marseille j’ai vu sur le même tramway ces deux pancartes juxtaposées : Canebière - (...)
Le retour : Candice Nguyen | The One Shot Mi
Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi) En savoir plus sur les Vases communicants Gare de Brest, photographie de Pierre Ménard
Au fil du temps
Je vais me promener, tous les chemins me conduisent au même endroit. Une voie sans issue. Je l’écoute me parler. Il y a eu un mot. Ce qu’il me dit : il y avait ces lits. Ces lits séparés. Elle m’a même dit qu’elle allait foncer dans l’arbre. Et je ne peux m’empêcher de voir cette image de la voiture accidentée contre l’arbre. Je poursuis mon chemin. Je (...)
Comprendre le jour
Vous êtes libre de ne pas entrer. Libre de vos mouvements. Ici, les histoires se confondent et se font écho. Dans ses girations, si terriblement matérielles que l’esprit s’en mêle, s’emmêle, c’est une machine à faire tourner l’esprit autour d’un centre qu’on n’a point vu. Existe-t-il vraiment ? Même pas sûr qu’il existe. Mais s’il n’existait pas, autour de (...)
Invisible est le travail du temps
Aller dans un endroit banal, n’importe quelle ville de banlieue fera l’affaire, y aller sans raison précise, au hasard c’est idéal, on peut prendre une carte, fermer les yeux et pointer le doigt n’importe où dessus. C’est là que je vais aller et s’y rendre sans se presser. Cette ville la visiter comme un touriste qui aurait perdu son précieux guide, (...)
Entre les lignes
Tous les mois, le premier vendredi, le même phénomène qui depuis juillet 2009, prend son essor et que François Bon décrit ainsi. Vases communicants : le livre qui se refait chaque mois. « Un livre où la notion d’écrivain s’est évaporée, il reste un ensemble non fixe d’auteurs, rassemblés en gardant leur propre singularité, leur voix. » « Phrases lues, (...)
TREE TENANTS DO NOT SLEEP - TREE TENANTS WIDE AWAKE
Cela fait bien longtemps que je n’écris plus au quotidien dans ce qui est à l’origine de ce bloc-notes poétiques, son journal. Cette année, dans la dynamique de ma résidence d’écrivain j’ai essayé de me concentrer sur Liminaire et d’y regrouper mes podcasts Page 48 (encore un peu de travail à faire) et Radio Marelle (travail achevé), de diffuser deux (...)
Sens unique
Ne pas trouver son chemin dans une ville, ça ne signifie pas grand-chose Mais s’égarer dans une ville comme on s’égare dans une forêt demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent lui refléter les heures du jour aussi (...)
Poésie sur écoute - épisode 171
Le sixième numéro de la revue d’ici là est consacré à la création : « L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. Joël Bousquet a écrit : ce paralytique a fait un trou dans (...)
Malaklezmeroff / Christophe Grossi
Vase communicant : déboîtements... En savoir plus sur les Vases communicants

Écriture
LIMINAIRE le 25/04/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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