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Mercredi 19 mai 2010

J’attends que ma lumière s’allume. Le rideau se lève. On entend dans le lointain le bruit d’une rivière. Rien dans l’univers n’est stable : tout passe. Les seuls indices tangibles dont nous disposons pourraient se trouver dans le paysage, et en tout premier lieu dans les espèces végétales représentées. La nature est comme une source. Un espace à aménager entre soi-même et ce qui est. Malgré les zones d’ombres et de lumière. Haute définition, comme si définition ne suffisait pas. L’œil monte et descend, comme une feuille aspirée par un tourbillon. Reste cependant un élément qui demeure troublant : il s’agit de la présence d’une souche. Le temps qui s’effiloche. Aucune certitude pour demain. Pourquoi, ici, alors que rien ne coïncide vraiment (ni le temps, ni l’espace, ni les regards…) tout nous semble si familier ? Tomber sous son charme c’est peut-être s’exposer aux pires tourmentes. La présence de la façade, sur la gauche peut à peine passer, sous cet angle, pour une ruine. Toute forme est éphémère. Le monde bruissant de signes.


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